1/ L’employeur qui n’a aucunement rapporté la preuve de ce que son ex employer serait lié aux nombreux vols commis sur le lieu du travail, a aussi avoué qu’il n’a pas respecté la procédure de licenciement de ce dernier tel que prévu par le code du travail. Dès lors, il convient de dire que le licenciement en cause est abusif, imputable à l’employeur et sans observation du délai de préavis. Il y a lieu, par conséquent, de condamner ledit employeur à payer au demandeur diverses sommes au titre des indemnités de préavis, de licenciement et de dommages et intérêts pour licenciement abusif.
2/ Rien n’indique au dossier de la procédure qu’avant son licenciement, le travailleur ait bénéficié de ses congés, de la gratification et de ses primes de transports. Dès lors, il convient de condamner l’employeur à payer au demandeur diverses sommes au titre d’indemnité de congé, de la gratification et du rappel de transport.
3/ Il n’a nullement été contesté qu’au terme du contrat de travail, aucun certificat de travail n’a été délivré au travailleur. Il y a donc lieu à ce titre de condamner son ex-employeur à lui payer une somme d’argent à titre de dommages et intérêts.
4/ A l’analyse des pièces de la CNPS produites au dossier, rien ne prouve que l’ex salarié a véritablement été déclaré à la CNPS. Dès lors, il y a lieu de lui allouer à titre de dommages et intérêts, une somme d’argent.